-

Sans rénovation énergétique, votre patrimoine s’évapore

Thèmes: Pouvoir d'achat, Environnement, Environnement, Pouvoir d'achat

Il est vrai que les normes et les labels se succèdent, dans l’univers de l’immobilier comme ailleurs. Mais dans l’immobilier ces évolutions ne s’empilent pas, elles remplacent. Les différents labels environnementaux (HQE, HPE, BBC Effinergie) comme les nouvelles normes ou réglementations thermiques (BBC, RT 2012,  RBR 2020) remplacent progressivement les anciennes dans le but de diminuer progressivement les consommations d’énergie et les fameuses émissions de gaz à effet serre.

Ces nouvelles normes établissent ainsi de nouveaux standards de confort et d’efficacité énergétique. Ils deviennent un paramètre de plus en plus essentiel du prix du marché immobilier. A emplacement identique dans une ville ; les immeubles récents construits selon ces nouvelles normes, creusent l’écart par rapport aux anciens (RT 2005 ou antérieurs). Ceci se comprend simplement ! La consommation d’énergie d’un immeuble BBC est de 50 kWh/m2/an quand celle du parc immobilier français moyen est cinq fois plus élevée. Au prix atteint désormais par l’énergie (gaz, fioul, électricité), il est inévitable que cette différence de norme crée un clivage au sein du marché. On appelle cela la « valeur verte », et la décote qu’elle génère pour les immeubles existants n’est pas négligeable.

L’ADEME l’a récemment confirmé grâce à une étude qui confirme ce que d’autres pays avaient constaté avant la France. Dans le meilleur des cas la décote est de 5 à 7%, et s’élève jusqu’à 30% dans certaines villes où le marché du logement est tendu. Dans certains quartiers périphériques apparaissent des « friches immobilières » d’immeubles car les dits appartements sont trop énergivores.

Par conséquent, un seul réflexe à avoir : engager une rénovation thermique de votre copropriété. La survaleur « verte » ainsi obtenue compensera largement le coût net de l’opération. Elle peut être financée par l’EcoPTZ et le CIDD.

Le frein que représente le coût de la rénovation énergétique disparaît dès lors que l’on raisonne en valeur patrimoniale plutôt qu’en temps de retour sur investissement. Evitez donc que la valeur de votre patrimoine immobilier ne s’évapore.

Partager cet article

En savoir plus sur ce thème
Tous les thèmes