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L’éco-rénovation consiste à réaliser une rénovation globale d’un logement afin d’améliorer ses performances énergétiques, tout en privilégiant des matériaux écologiques et des techniques respectueuses de l’environnement. Voici le guide complet pour réussir l’éco-rénovation de son logement.
Expert en individualisation des consommations d’eau, ista a publié son baromètre 2025 sur les fuites d’eau dans l’habitat collectif en France.
Grâce aux compteurs d’eau ista en télérelève, 1 117 917 fuites d’eau ont été détectées en France au cours de l’année 2024. Il est question ici d’eau potable traitée pour être consommée dans les logements et qui n’atteint finalement pas l’usager.
Cela représente 11,9 % des logements qui ont connu au moins une fuite au cours de l’année. À la clé, une hausse de la facture qui pèse sur le budget des ménages et des copropriétés.
Toutes les régions métropolitaines sont touchées par ce phénomène, dans des proportions différentes selon les cas. Voici le pourcentage des logements ayant subi au moins 1 fuite selon leur situation géographique pendant l’année 2024 :
En 2024, la Bourgogne-Franche-Comté a ainsi été deux fois plus impactée par les fuites d’eau que les Pays de la Loire ou la Bretagne, dans le secteur résidentiel.
Entre un robinet qui goutte et une canalisation percée, les fuites d’eau correspondent à de nombreux cas de figure qui ont un impact plus ou moins important sur la facture des ménages.
Dans tous les cas, cela représente un gaspillage d’une ressource naturelle précieuse qu’il convient de préserver dans un contexte de tension sur l’approvisionnement en eau résultant d’épisodes fréquents de sécheresse.
D’ailleurs, en 2023, les pouvoirs publics ont lancé le « plan eau » visant notamment à inciter à la sobriété des usages pour tous les acteurs (entreprises, collectivités, ménages).
Selon le baromètre ista, 79,6 % des fuites correspondent à des fuites à faible débit. Toutefois, les fuites les plus importantes ne sont pas à négliger. Bien qu’elles ne représentent que 10 % du total, elles sont à l’origine de 90 % du volume d’eau perdu. Il est donc primordial de détecter rapidement les fuites pour effectuer les réparations nécessaires permettant de mettre un terme au gaspillage.
À ce sujet, selon le baromètre ista, une fuite d’eau dure 8 jours en moyenne. L’étude a porté sur 1 389 504 logements équipés de compteurs d’eau en télérelève avec détection de fuite.
Cela signifie que la durée de détection de la fuite serait plus élevée pour les logements qui ne sont pas équipés du même dispositif. Cela démontre l’importance de s’équiper d’un système de télérelève sur les compteurs d’eau pour mieux maîtriser ses consommations et prévenir les fuites qui sont parfois situées à des endroits peu visibles pour l’usager.
Et lorsque les compteurs individuels sont équipés de télérelève, c’est 8 % d’économies en plus grâce au suivi quotidien des consommations et la détection de fuite !
L’étude a permis de révéler que le volume d’eau gaspillé représente un total de 1 606 670 m3, sur les 1 389 504 logements étudiés. Cela correspond à 10 711 133 baignoires d’eau potable.
En projetant ces résultats à l’échelle nationale sur la base de 13 867 000 logements collectifs, cela correspond à 11 156 600 fuites, soit un total de 16 034 300 m3 d’eau gaspillée.
Au final, le coût associé à ces fuites à l’échelle nationale correspond à un montant total de 75 772 700 €. Ce sont les ménages et les copropriétés qui règlent la facture de cette eau gaspillée dans les immeubles collectifs.
Le baromètre ista s’est intéressé aux habitudes de consommation d’eau de 204 700 logements équipés de compteurs d’eau froide et d’eau chaude individuels en télérelève.
S’agissant de l’eau froide, la consommation moyenne nationale est de 160 litres par jour et par logement. Selon les régions, les logements consomment entre 111,3 et 177,8 litres par jour et par logement en 2024.
Quant à l’eau chaude, la moyenne nationale est de 83 litres par jour et par logement. Selon les régions, la consommation varie de 61,1 à 92,8 litres par jour et par logement.
La détection des fuites est l’un des leviers pour réduire les usages d’eau sur le territoire, sans modifier les habitudes des Français.
En ce qui concerne l’eau froide, les habitants des Pays de la Loire sont les plus économes avec 111,3 litres par jour et par logement alors que les ménages d’Île-de-France sont les plus gros consommateurs avec 177,8 litres par jour et par logement.
Selon le baromètre ista, toutes les régions ne sont pas parvenues à réduire leurs consommations d’eau froide par rapport à l’année 2023. Ainsi, si les ménages bretons ont réussi à réduire de -10 % leur consommation d’eau froide, ceux de Nouvelle-Aquitaine ont au contraire augmenté leur consommation de +2,5 %.
En ce qui concerne l’eau chaude, les habitudes de consommations diffèrent aussi selon les territoires. Alors que l’Occitanie est la région la plus économe avec 61,1 litres par jour et par logement, l’Île-de-France est le moins bon élève avec 92,8 litres par jour et par logement.
Par rapport à 2023, les ménages bretons sont les champions de la sobriété avec une baisse de - 6,9 % de leur consommation d’eau chaude, parvenant ainsi à une consommation de 66,1 litres par jour et par logement. À l’opposé, les ménages du Centre-Val de Loire ont augmenté de +7,2 % leurs consommations d’eau chaude par rapport à 2023, pour atteindre un niveau de 79,3 litres par jour et par logement.
Si la Bretagne parvient à réduire fortement ses consommations d’eau chaude et froide en 2024, rappelons que c’est aussi une des régions la moins impactée par les fuites d’eau.
Le baromètre ista révèle l’ampleur du phénomène des fuites d’eau en France, détectées grâce à la télérelève. D’ailleurs, il est utile de rappeler que dès 2027, la télérelève sera obligatoire sur l’ensemble du parc des compteurs d’eau. Une bonne nouvelle pour le portefeuille des ménages !