Le captage de l’eau est une véritable pierre angulaire dans la gestion même de cette ressource pour les autorités locales. Il s’agit d’un dispositif permettant de prélever l’eau grâce à 3 techniques, pour ensuite la rendre potable. 

La première s’effectue depuis une source naturelle située dans la terre, la seconde peut être réalisée depuis un cours d’eau (dans certains cas depuis un barrage) et la troisième à partir d’une nappe se situant sous la terre. Le captage de l’eau permet notamment chaque année de renouveler les stocks d’eau potable en bouteille en France.

Le captage de l’eau est contrôlé en France

Toutefois, le captage est contrôlé de façon drastique par les organismes environnementaux dépendant des collectivités locales car si la quantité d’eau pompée est supérieure à celle rechargée naturellement, alors la quantité d’eau disponible au sein des nappes phréatiques peut dangereusement diminuer. Cela peut notamment entraîner un manque d’eau dans les différentes zones de captage, une sécheresse des sols environnants ou encore la destruction d’une partie de la flore située à proximité. Des quotas précis sont donc fixés pour éviter ces inconvénients majeurs pour l’écosystème local de la source ou de la nappe phréatique. A ce titre, les zones de captage sont protégées par 3 périmètres bien distincts. Le premier se situe sur la zone même de captage, il peut être recouvert par une chape de béton et entouré par une clôture. L’objectif est d’éviter toute propagation depuis le sol de pesticides et autres substances toxiques qui pourraient perturber les réserves d’eau. Le second périmètre est plus large et toutes les utilisations d’engrais ou de biocides sont proscrites sous peine de fortes amendes. Enfin, le troisième périmètre qui n’est que facultatif répond aussi à certains critères certes moins contraignants que les deux autres mais où les activités sont réglementées.

La Loi Grenelle

Depuis l’édition de la Loi Grenelle en 2009, plus de 500 sites de captage ont été désignés comme « Prioritaires » sur les 32 000 présents en France afin d’obtenir une qualité d’eau potable suffisante sur le long terme. Il est important de noter que certaines zones sont plus vulnérables à cause d’une activité humaine (carrière, agriculture, etc) ou à cause de certains risques naturels (séisme, coulées de boue, etc). Les autorités compétentes veillent à la qualité de l’eau ainsi pompée en effectuant de nombreux relevés et en prodiguant des bonnes pratiques à tous les agents économiques (entreprises, particuliers, etc…) se trouvant à proximité des zones de captage.

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