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L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas

Thèmes: Pouvoir d'achat, Écogestes, Écogestes, Pouvoir d'achat

Le prix des énergies s’est envolé durablement. Les experts sont unanimes pour dire que la conjonction des deux faits majeurs que sont le « pic oil » et le redémarrage de l’économie mondiale vont maintenir à moyen terme le prix du baril de Brent autour de 120 $. 

Pour peu qu’un événement géopolitique majeur dans les pays producteurs de pétrole agrave la situation, le baril s’envolera au dessus de 150$.

C’est désormais dans ce contexte d’énergie chère (le prix du gaz est indexé sur les évolutions du pétrole et l’électricité même nucléaire ne peut qu’augmenter sensiblement compte tenu des événements au Japon), que les copropriétaires doivent réfléchir aux moyens de maîtriser la dépense énergétique de leur patrimoine.

Une donnée complémentaire à prendre en compte est la notion de « valeur verte » d’un patrimoine. En effet l’arrivée sur le marché de bien immobiliers conformes à la RT 2012, voire BCC (50kwh/m2/an) ou même BEPOS (Bâtiment à énergie positive) a déjà commencé à segmenter le marché immobilier dans chaque ville où l’offre est  supérieure à la demande. Les experts sont unanimes pour considérer que cette tendance déjà mesurée sur le secteur tertiaire, va s’accentuer et générer un gap d’environ 15% entre des immeubles qui seront restés au niveau de la moyenne nationale (250 kwh/m2/an) et ceux qui auront engagé une dynamique d’éco rénovation énergétique.

La question de l’éco rénovation énergétique des copropriétés ne doit donc pas être regardée comme une réponse à une contrainte législative supplémentaire (Loi Grenelle 2) mais comme une solution pour préserver la valeur patrimoniale des biens immobiliers et pour maîtriser la facture de chauffage.

Ista recommande d’aborder cette question avec un principe simple : « l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas ».

Avant donc d’engager des travaux importants, et qui seront nécessaires mais qui représentent des investissements lourds et parfois compliqués à financer, il est indispensable et urgent de se pencher sur les deux leviers susceptibles de générer plus de 20% d’économie sans grand investissement :

• Le contrat d’exploitation de la chaufferie collective

• La sensibilisation des occupants (copropriétaires ou locataires) grâce à l’individualisation des charges de chauffage.

Le premier levier doit absolument faire l’objet d’une analyse détaillée par un œil averti car le sujet est complexe: tarif réglementé de référence, dates du tarif été hiver, montant de l’abonnement fixe, modalité et périmètre d’application de la TVA à taux réduit, kwh consommés par l’ECS, montant du forfait cible de la partie P1 du contrat, DJU de référence, consignes de température en chaufferie, etc…..sont autant  de paramètres dans lesquels le diable se cache souvent.

Le deuxième levier est tout aussi important, mais lui est particulièrement simple : individualiser c’est donner l’opportunité à chacun de ne payer que ce qu’il consomme. Compter la consommation réelle de chacun, c’est d’abord de l’équité, mais c’est aussi le moyen le moins coûteux pour réaliser en moyenne 15% d’économie simplement grâce à la prise de conscience engendrée. Ista, leader en Europe de l’individualisation des charges de chauffage recommande en outre d’accroître son confort et  les économies, grâce à l’installation de robinets thermostatiques.

G. Gaillot
Ista –CIS

Directeur Stratégie, Marketing & Développement

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