Des compteurs de chauffage mesurent les calories consommées par chaque radiateur ou logement. Le total de ces calories constitue la part individuelle de chaque occupant.
Il existe deux types de compteurs qui sont installés selon la configuration du système de chauffage de l'immeuble.
Des coefficients correcteurs tiennent compte de l’exposition et de la position des logements pour garantir l’équité. Le prestataire effectue ensuite la relève et le calcul lors d’un relevé d’index.
Cette part correspond aux charges liées au combustible et à l’entretien de la chaufferie collective, déduction faite de l’énergie utilisée pour l’eau chaude sanitaire (ECS).
Si un compteur spécifique d’ECS est présent, la mesure est directe.
En l’absence de compteur, la réglementation retient un taux indicatif (souvent 18 % de l’énergie consommée par la chaufferie). Une valeur supérieure à 25 % peut signaler un mauvais réglage ou un dysfonctionnement de la chaudière.
La consommation de chaque logement est donc calculée sur la base de l’énergie restante affectée au chauffage.
Le décret prévoit que :
La part commune est répartie selon les tantièmes de chauffage, tandis que la part individuelle est calculée selon la consommation réelle de chaque logement.
Ce système présente deux avantages majeurs :
Économie : le suivi et la facturation individualisée incitent à réduire les consommations.
Selon l’ADEME, cette individualisation permet en moyenne 15 % d’économies d’énergie, avec des gains encore plus importants pour les occupants les plus attentifs à leurs usages.
En résumé : L’individualisation des frais de chauffage est aujourd’hui une obligation réglementaire pour de nombreux immeubles collectifs. Elle permet de mieux maîtriser ses dépenses, tout en contribuant à réduire l’empreinte énergétique globale des bâtiments.
Tous les immeubles avec chauffage collectif consommant plus de 80 kWh/m²/an doivent installer des appareils de mesure (répartiteurs ou compteurs).
Des répartiteurs de frais de chauffage ou des compteurs d'énergie thermique mesurent les calories consommées par chaque radiateur ou logement. Des coefficients correcteurs assurent l’équité entre logements.
70 % des frais sont calculés selon la consommation individuelle mesurée, 30 % selon les tantièmes de chauffage (part commune).
Si un compteur d’ECS est présent, la mesure est directe. Sinon, un taux indicatif (souvent 18 %) est déduit de la consommation totale de la chaufferie.
Plus d’équité dans la facturation et une incitation à réduire la consommation, avec en moyenne 15 % d’économies d’énergie selon l’ADEME.
Antoine Figliuzzi
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