Deux-tiers des Français affirment avoir froid dans leur logement malgré le chauffage allumé. S’ils sont 46 % à n’avoir cette sensation « que parfois », en revanche 15 % ont « froid souvent » et 5 % ont « froid systématiquement », comme le révèle un sondage IFOP pour QuelleEnergie.fr.

Logement mal isolé, chauffage baissé pour éviter une facture trop lourde, non-recours aux solutions alternatives pour se réchauffer… les raisons de ce phénomène sont multiples.

Froid chez soi : des situations et des stratégies différentes

Devant le froid, tous les Français ne sont pas égaux. Les jeunes adultes sont plus touchés que leurs aînés : 79 % des 18-25 ans affirment avoir froid, contre 57 % des plus de 65 ans. Le niveau de revenus semble avoir une incidence encore plus marquée sur le fait d’avoir froid, puisque 80 % des personnes à revenus très modestes peinent à se réchauffer chez elles.

Sur l’ensemble des Français, 20 % ont éprouvé des difficultés à régler leurs factures de chauffage au moins une fois au cours des trois dernières années. Sans surprise, devant les factures, les locataires se retrouvent quasiment deux fois plus souvent à court d’argent que les propriétaires (29 % contre 16 %).

Pour rendre leurs dépenses de chauffage moins lourdes, 77 % des Français enfilent une couche de vêtements supplémentaire, 70 % baissent le chauffage et 59 % renoncent à chauffer certaines pièces. 48 % des Français ont déjà réalisé des travaux d’économies d’énergie et 44 % ont diminué leurs autres dépenses pour pouvoir payer leur chauffage.

Face au froid, les travaux d’étanchéité apparaissent comme la meilleure arme

En France, le bâtiment représente 44 % de l’ensemble de la consommation énergétique du pays. Ce chiffre si élevé s’explique non seulement par le nombre de logements, mais aussi et surtout par l’importance des déperditions d’énergie, véritable fléau pour les bâtiments destinés à être habités.

Dès le 1er janvier 2018, un logement non étanche ne pourra plus être loué. Cette norme, instituée par le décret du 9 mars 2017, vient compléter les critères du logement décent. Dès 2018, les logements mis en location devront donc être « protégés contre les infiltrations d’air parasites » : les murs et les parois donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé devront être suffisamment étanches.

Bonne nouvelle : les travaux qui devront être réalisés pourront être rentabilisés assez rapidement. Selon une enquête de l’association UFC-Que Choisir, entre 2007 et 2012, le budget énergie des Français a connu une hausse de 23 %, passant de 1.376 euros à 1.702 euros par an. Une bonne étanchéité est donc une source d’économies plus qu’une dépense.

Source : Consoglobe.com

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