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Lorsqu’un produit utilise de l’eau pendant son processus de fabrication, on parle d’eau virtuelle. Il peut s’agir d’une eau qui est utilisée pour arroser un champ, pour laver des fruits ou des légumes, une eau qui va être polluée par le processus de fabrication du produit, ou encore de l’eau qui abreuvera un animal dont on mangera la viande.
L’eau virtuelle nécessaire pour certains produits peut ainsi atteindre des quantités étonnamment importantes.
Source : Water Footprint Network
Le plus important en ce qui concerne l’eau virtuelle, c’est d’essayer de comprendre sa provenance. En achetant une laitue qui a poussé en France, l’empreinte en eau est très faible. Une bonne partie de l’eau nécessaire à sa production est absorbée par la laitue, on la retrouve dans le produit final. De plus, le légume a poussé en France, un pays où l’eau se trouve généralement en abondance. Si l’on prend l’exemple d’une tablette de chocolat, l’impact est très différent. Le chocolat demande de très grandes quantités d’eau lors de la totalité de sa production. De plus, il est généralement cultivé et débute sa transformation en Afrique, dans des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana, où l’eau est une ressource bien plus rare.
En France, la part de l’eau externe (qui vient d’un autre pays) dans l’empreinte eau totale (l’eau utilisée pour la production de tous les biens consommés) est de 46%.
Malgré le fait que près de la moitié de l’empreinte d’eau de la France vienne de l’extérieur, l’eau française n’est pas inépuisable. C’est en grande partie l’agriculture qui a une part importante dans la consommation d’eau du pays. Le maïs notamment représente parfois plus de 50% de la consommation mensuelle d’un bassin français.
On distingue 4 bassins qui sont considérés comme des “points chauds” :
Pendant l’été, l’eau de ces fleuves atteint un niveau de rareté pouvant être “modéré”, “significatif” ou “sévère”, ce qui signifie que la quantité d’eau utilisée correspond à 20% à 30%, 30% à 40% ou plus de 40% de l’eau qui s’écoule.
La Garonne voit notamment son niveau de rareté monter jusqu’à “sévère” en septembre, période où 69% de l’eau qu’on y prélève est utilisée pour la culture du maïs. Quant à l’Escaut, son niveau de rareté est également “sévère” en octobre, 77% de l’eau utilisée est destinée à des produits industriels.
Enfin, pour avoir une meilleure idée de la consommation d’eau en France, il faut connaître les concepts d’eau verte, bleue et grise.
Que ce soit pour des raisons économiques ou écologiques, connaître votre consommation d’eau est le meilleur moyen pour commencer à la diminuer. Pour cette raison, ista propose un suivi de consommation d’eau individuelle dans les logements collectifs.