
Le terme passoire thermique ou passoire énergétique désigne un logement doté d’une très mauvaise isolation thermique. Les fenêtres, les portes, le plafond ou encore le toit laissent échapper la chaleur intérieure et rendent l’habitation difficile à chauffer. Le logement est très énergivore, en plus d’être particulièrement inconfortable pour les habitants. Plus les propriétaires attendent pour rénover, plus les factures énergétiques considérables s’accumulent.
Les passoires thermiques ont généralement un DPE classé G, la note la plus basse. Mais comme nous allons le voir, cette définition est amenée à changer au fil des années pour devenir plus exigeante envers les logements énergivores.
Depuis 2006, la mise en vente doit être accompagnée d’un diagnostic de performance énergétique (DPE). Cette évaluation détermine la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement et classe celui-ci entre A et G selon le résultat.
Voici les mesures mises en place pour encourager la rénovation des passoires énergétiques
Par où commencer dans la rénovation énergétique d’un logement ? Quels travaux effectuer ? Difficile de répondre à cette question tant la réponse dépend du logement en lui-même. Chaque chantier de rénovation énergétique est différent, maison ou appartement, configuration, structure, matériaux ou zone climatique sont autant de facteurs à prendre en compte pour déterminer quel type de travaux est le plus approprié. Une expertise du logement permettra de répondre à ces questions.
Les travaux de rénovation énergétiques les plus courant sont :
Avec l’individualisation des frais de chauffage, les habitants de logements collectifs sont facturés en fonction de leurs consommations réelles plutôt qu’en fonction de la taille de leur logement. Avec cette solution plus équitable de répartition des charges, les habitants sont directement impliqués dans la maîtrise de leurs consommations de ressources. Ce système permet d’agir sur le comportement des personnes. Ceux qui ont un comportement plus vertueux voient leurs efforts récompensés par une baisse de leurs factures de chauffage.
Selon l’ADEME, l’individualisation des frais de chauffage génère systématiquement une baisse des consommations de 15% en moyenne et jusqu’à 25%.
L’individualisation des frais de chauffage, couplée à la rénovation énergétique des immeubles, permet de réduire drastiquement les consommations des foyers. Et ça arrange tout le monde ! Les particuliers font des économies, les syndics gèrent plus facilement les logements, et en plus, c’est bon pour la planète !