La rénovation énergétique d’une copropriété est aussi l’occasion d’optimiser la recherche indispensable d’équité.

Vous avez déjà pris conscience que le comptage divisionnaire de l’eau (25% des charges collectives des copropriétés) permet à la fois d’agir sur le comportement de consommation de chacun (économies d’environ 15%) mais aussi d‘instaurer une plus grande équité puisque chacun paye en fonction de sa consommation.

Cette plus grande équité est aussi souhaitable pour les consommations de chauffage. L’enjeu est d’importance, car la facture moyenne de chauffage est supérieure à 1100 € pour un F3.

Dans le cas d’une copropriété dotée d’une chaudière collective, la première étape consiste donc à faire installer des RFC (Répartiteurs de Frais de Chauffage), qui permettent que chacun paye en fonction de sa propre consommation. L’équité est ainsi instaurée. Elle permet alors d’engager les réflexions sur la rénovation énergétique de la copropriété dans l’intérêt de tous, copropriétaires occupants comme copropriétaires bailleurs.

En effet, il est illusoire de tenter de convaincre une famille économe, qu’elle doit investir vingt mille euros (prix moyen d’une rénovation énergétique) dans son logement, si elle n’a pas la garantie de bénéficier des économies de chauffage que son comportement vertueux engendre. L’individualisation des frais de chauffage est la première étape d’une rénovation énergétique réussie. De même un copropriétaire bailleur, aura ainsi intérêt à voter la rénovation énergétique, car son locataire bénéficiera directement des économies qu’il réalisera. Il pourra donc lui appliquer la charge complémentaire contributive aux économies d’énergie liées à l’investissement réalisé.

Les copropriétés ne peuvent pas fonctionner sans équité. A fortiori au moment d’envisager leur rénovation énergétique

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