Le métier d’administrateur de biens est régi par des textes à l’air du temps. Mais bon nombre de syndics n’attendent pas ces évolutions réglementaires pour moderniser leur pratique de la gestion des copropriétés. 

L’emploi des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) se propage au sein des cabinets, à la fois pour faire gagner du temps aux gestionnaires et pour améliorer la relation avec leurs clients copropriétés.

Trois événements récents ont accéléré cette mutation.

La Loi ALUR a d’abord provoqué un premier déclic en rendant obligatoire la mise en place d’un l’intranet copropriété. Plus ce portail sera riche de renseignements actualisés, moins les copropriétaires seront contraints d’appeler leur syndic. Autant de temps gagné et désormais ces informations seront disponibles 7/ 7 j et 24 / 24 h.

L’implication indispensable dans la rénovation énergétique des copropriétés commence également à modifier le rapport entre copropriétés et syndics. Ces derniers sont indispensables dans la démarche de réflexion des copropriétaires sur leurs consommations énergétiques. Les différentes étapes qui mènent à la rénovation d’un immeuble exigent de respecter un processus rigoureux, avec méthode et patience. Le conseil syndical et le syndic doivent travailler main dans la main pour réunir et partager les informations nécessaires à l’audit puis aux décisions en AG. Là encore l’usage des NTIC s’avère bien utile pour partager et gagner du temps.

C’est sans doute l’enquête menée par la CLCV avec le magazine Notre Temps (nov 2014) qui aura généré la troisième impulsion en faveur d’une modernisation des relations entre syndics et copropriétaires. Les conclusions sans appel sur cette demande de modernité auront fait franchir le pas à de nombreux cabinets. L’exemple le plus avancé étant sans aucun doute celui du cabinet Happy Syndic à Lyon, qui grâce à un usage immodéré des NTIC, propose même un engagement de baisse des charges de copropriétés de 3% par an pendant trois ans, gagées sur ses propres honoraires.

Plus d’efficacité, de transparence et une meilleure relation avec leurs clients sont les conséquences immédiates de l’adoption des NTIC par les syndics les plus novateurs. C’est exactement ce que demandent les copropriétaires.

 

 

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