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Vos économies commencent avec le bilan initial de la copropriété

Thèmes: Pouvoir d'achat, Pouvoir d'achat

Vous êtes nombreux à vous poser mille questions quant à la manière de faire réaliser un audit énergétique de votre copropriété. L’échéance 2017 qui le rend obligatoire* n’y est pas étrangère. Quel cahier des charges ? Quel cabinet d’audit ? Pourquoi est il essentiel de compléter l’audit énergétique par un audit architectural (on parle d’audit global) ? Quel prix ?

Energies renouvelables : la place de l’hydraulique

Rappelons d’abord qu’au delà des simples exigences réglementaires, tout syndicat de copropriétaires, sensible à la revalorisation de son patrimoine immobilier ainsi qu’à la maîtrise des charges d’énergie, doit ouvrir le dossier de la rénovation énergétique de la copropriété. L’une des étapes essentielles sera de faire réaliser un audit, mais ce n’est pas la première étape.Ceux qui commencent par l’audit, au prétexte qu’il doit avoir été réalisé avant 2017, se trompent de chemin et risquent de n’obtenir aucune décision en AG. Pourquoi ? Les décisions importantes en copropriété, engageant des investissements significatifs pour chacun, ne se prennent qu’à la condition qu’une large majorité des copropriétaires se soit approprié le sujet. Dans le cas présent, la sensibilisation de chacun à la question de sa propre consommation des différentes énergies est donc primordiale. Il est tout aussi important d’avoir partagé entre copropriétaires les informations sur l’évolution des consommations de chauffage au fil des années en fonction des DJU, et d’avoir fait prendre conscience à chacun du niveau des consommations d’énergie de la copropriété, par rapport aux standards régionaux, aux immeubles plus récents ou déjà rénovés.

Bref d’avoir mis en perspective les importantes économies possibles. Ce n’est qu’après avoir propagé cette culture de la maîtrise des énergies que le Conseil Syndical pourra considérer que les esprits sont disposés à envisager des investissements. La méthode la plus efficace pour franchir cette étape consiste à réaliser un « Bilan Initial de la Copropriété ». Avec votre syndic, le conseil syndical recueillera l’ensemble des données individuelles ou collectives qui sont nécessaires. Ce bilan initial permettra à chacun de prendre conscience des consommations réelles, des anomalies et donc de comprendre que des actions sont possibles. Comprendre avant d’approfondir avec les professionnels spécialistes fait gagner du temps.

La première étape de ce bilan consiste à comprendre comment sont desservies les différentes parties de l’immeuble et surtout mettre en évidence les différentes sources et niveaux de consommation. Quel compteur enregistre quelle consommation, correspondant à quoi ? Pour l’eau chaude sanitaire, existe-t-il un compteur en sortie de chaudière permettant de mesurer la part d’eau chaude qui n’alimente pas le réseau de chauffage mais uniquement celui d’eau chaude ? Un écart entre la consommation globale et la somme des consommations individuelles se retrouvera dans les charges communes à répartir. Cet écart doit être plausible, restreint et explicable. Pour l’eau chaude, il est intéressant au passage de vérifier le ratio « volume d’eau chaude / volume d’eau froide » etc. L’analyse des consommations de chauffage, d’eau, d’électricité sur les trois dernières années, corrigées des DJU est particulièrement instructive. Elle permettra à chacun de commencer à identifier les anomalies qui pourront être résorbées par une gestion plus rigoureuse. Elles faciliteront également le travail du cabinet d’audit. En général la copropriété prend conscience que l’individualisation des charges de chauffage (RFC) est une première étape à mettre en place avant même d’avoir décidé du Plan de travaux de rénovation.

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