Indispensable ! Allez voir en famille « l’âge de glace 4 »… Au-delà du divertissement, ce film délivre un message écologique à ceux qui douteraient encore des effets du réchauffement climatique. Vous direz que ce début de mois de juillet 2012 n’aide pas à adhérer aux thèses du réchauffement climatique. 

Certes ! On préfère parler de dérèglement climatique même si en moyenne la planète se réchauffe. Les experts ont relevé que la température moyenne de l’atmosphère s’était élevée de 4°C entre la dernière glaciation (20 000 ans) et aujourd’hui… et les scenarii actualisés du GIEC prévoient que d’ici la fin du siècle (moins de 100 ans) la température s’élèvera d’au moins 4°C et plus probablement de 6°C si la prise de conscience réelle ne se fait pas. Le réchauffement n’étant pas sensible sous nos latitudes (surtout en ce mois de juillet) les experts auscultent d’autres signes qui eux ne trompent pas : retrait des glaciers des zones tempérées, fonte de la banquise, modifications des régimes moyens des précipitations générant sécheresses anormales ou inondations extrêmes.  L’augmentation de la fréquence des cyclones et ouragans est également alarmante. Le risque existe en effet dès que la température de l’océan franchit le seuil de 27°C.  Les zones cycloniques s’étendent donc progressivement.  Les conséquences de ces signaux sont déjà dramatiques pour certaines espèces (flore ou faune) qui ne peuvent survivre dans un contexte de biodiversité bouleversé. Ici, le permafrost des régions les plus septentrionale se liquéfie, là on parle déjà de populations iliennes réfugiées climatiques.

Si depuis vingt ans les États ont accepté d’écouter les experts à Rio, Copenhague, Cancun, il faut bien reconnaître qu’aucune action d’envergure n’a été engagée, du moins pas à la hauteur des enjeux réels. Prendre conscience de la réalité du réchauffement climatique et de ses conséquences déjà visibles est la première étape à franchir. Chacun a un rôle à jouer pour s’engager dans une démarche progressive d’adaptation. La France s’est doté d’un plan national d’adaptation doté de plus de 300 millions d’euros orientés vers la biodiversité, la santé, l’agriculture. A titre d’exemple un objectif de baisse des consommations d’eau de 20% d’ici 2020 a été fixé.

C’est donc à chacun de modifier progressivement ses habitudes. L’habitat collectif (copropriété ou logement social) constitue un premier cercle où il est particulièrement important que les pratiques de consommation évoluent pour éviter le gaspillage. Alors n’oubliez- pas que pour économiser l’eau il faut penser « compteurs communicants » et que les RFC (Répartiteurs de Frais de Chaleur) vous ferons économiser plus de 15% sur votre facture de chauffage. Agissez ! Parlez en à votre gestionnaire !

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