Engager la rénovation énergétique des logements collectifs est l’occasion de se pencher sur l’ensemble des causes de déperdition, mais aussi sur l’ensemble des solutions permettant une meilleure maîtrise des consommations.

Les causes de déperdition sont indiquées par l’audit énergétique que vous aurez fait réalisé (obligatoire avant 2017).

De façon général, les postes principaux sont l’isolation des toitures et des façades (la fameuse ITE ou Isolation Thermique par l’Extérieur), l’isolation des parois vitrées (espaces communs comme espaces privatifs), la ventilation (VMC) dont la solution technique précise dépend de la configuration de l’immeuble et exige une analyse par un professionnel, et enfin bien évidemment le système de chauffage et de régulation.

Si les montants de ces investissements n’apportent pas tous la même rentabilité, leur couplage est néanmoins fortement conseillé. Il serait contre productif de vouloir privilégier l’une des solutions par rapport à une autre.

Mais avant d’engager ces travaux lourds, il est primordial de s’attaquer d’abord aux sources d’iniquité et aux solutions permettant une meilleure sensibilisation aux économies et par voie de conséquence, une meilleure maîtrise des énergies. Ces solutions, sont l’individualisation des charges (RFC) et la régulation du chauffage.

L’individualisation constitue la première marche de tout le dispositif car elle permet d’abord d’assurer l’équité pour chacun face à la répartition des charges de chauffage. Avec les RFC, chacun ne paiera que ce qu’il consomme et donc ne se verra pas imputer aux tantièmes le gaspillage éventuel de ses voisins.

Comment en effet imaginer qu’un occupant puisse envisager d’investir pour isoler son logement et sa copropriété, si le gaspillage n’est pas sanctionné et si les copropriétaires les plus vertueux continuaient à subir les conséquences des attitudes négligentes de leurs voisins.

La deuxième raison qui positionne l’individualisation et la régulation automatisée en première place des actions à engager, est liée au fait que la rentabilité de ces équipements est de loin la plus élevée. Pour quelques dizaines d’euros par logement, la baisse de la consommation peut dépasser 25%.

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